Les SCPI Pinel sont des actifs à base d’immobilier résidentiel neuf. Elles se démarquent des autres SCPI du fait d’avoir été relativement épargnées par la crise de 2020. Ceux qui sont à la recherche d’un placement porteur et sécurisé pourront alors se tourner vers ces sociétés civiles de placement immobilier de la famille des SCPI fiscales. En plus de générer du bon rendement (qui est d’environ 3.2% pour 2020), celles-ci permettent aussi d’adoucir la fiscalité de l’investisseur. Voici les 5 règles à suivre pour placer son argent dans ces SCPI.
Faire une simulation par rapport à sa situation fiscale
La situation fiscale de l’investisseur doit être prise en compte avant d’investir dans une SCPI fiscale. Il vaut mieux en effet calculer le montant de l’acquisition en fonction de son imposition, sachant que la défiscalisation est, elle aussi, plafonnée. De plus, c’est sur la base de ce montant initial que la réduction d’impôt est tablée et ce, sous les mêmes conditions que le dispositif Pinel dans l’immobilier classique.
C’est en fonction de la durée de la détention des parts que cette réduction fiscale est fixée. Certaines SCPI imposent une période d’engagement de 6 ans, donnant lieu à une défiscalisation de 12%. D’autres seront conservées sur une période de 9 ans pour défiscaliser à 18%. Pour les SCPI qui proposent une durée d’engagement de 12 ans, le taux de la réduction fiscale est de 21%.
Effectuer une simulation sur l’investissement proprement dit
Attention car, même si la SCPI Pinel donne lieu à une réduction d’impôt, les revenus qui en sont issus sont eux aussi fiscalisés. Il vaut donc mieux réaliser une simulation complète afin de déterminer s’il est avantageux ou non d’investir et ce, en fonction du choix de la SCPI. La simulation tient compte de la mise injectée dans le placement, du mode d’investissement (en direct, via une assurance-vie, en pleine propriété ou en nue-propriété), du mode financement (au comptant, à crédit ou mixte), etc.
Réaliser un comparatif des SCPI Pinel sur le marché
Il est donc important de réaliser un comparatif en tenant compte des critères suivants :
- la durée de détention (6 ans, 9 ans ou 12 ans)
- le rendement annuel (qui est le taux de distribution sur valeur de marché)
- la diversification du parc (il vaut mieux opter pour une SCPI dont le patrimoine est implanté dans différentes régions afin de profiter d’une sécurisation optimale)
- les indicateurs de performance tels que le taux d’occupation financier et le report à nouveau
- le montant des dividendes distribués
Ce comparatif sera effectué en se connectant sur internet et en consultant le palmarès publié par les spécialistes.
Sélectionner les meilleurs SCPI Pinel
C’est à l’issue de ce comparatif que l’investisseur sélectionnera une ou deux SCPI de son choix. Pour celui qui débute dans la pierre-papier, il vaut mieux bénéficier de l’avis d’un conseiller en gestion de patrimoine qui pourra affiner les résultats des simulations effectuées et partager ses recommandations sur mesure.
Notons toutefois que le choix des SCPI fiscales en général est assez limité en raison des contraintes imposées en ce qui concerne le choix de l’immobilier.
Diversifier son portefeuille
En augmentant sa capacité d’investissement, le souscripteur pourra faire développer son portefeuille de SCPI, et par conséquent, le diversifier afin d’amoindrir les risques. La diversification consiste à investir dans d’autres types de SCPI à rendement plus élevé, telles que les SCPI professionnelles par exemple. Attention cependant car ces dernières ne se valent pas toutes depuis la survenue de la crise économique qui a quelque peu affecté le rendement de certaines d’entre elles. Celui des SCPI fiscales est, quant à lui, resté stable.